Ce matin il est arrivé une chose bien étrange
Le monde s’est dédoublé
Je ne percevais plus les choses comme des choses réelles
Le monde s’est dédoublé
J’ai pris peur, j’ai crié
Que quelqu’un me vienne en aide
Le monde s’est dédoublé
J’ai accueilli un ami, qui m’a pris dans ses bras
Et m’a murmuré tout bas
Regarde derrière les nuages il y a toujours le ciel bleu azur qui, lui,
vient toujours en ami, te rappeler tout bas que la joie est toujours à deux pas
Il m’a dit : « prends patience, mon ami, prends patience.
Vers un nouveau rivage ton cœur est emporté et l’ancien territoire t’éclaire de ses phares »
Ce matin il est arrivé une chose bien étrange
Le monde s’est dédoublé
J’ai senti le temps se fondre un instant sur les visages mêmes
Le monde s’est dédoublé
Vos corps que je percevais hier encore
Dans leur exactitude
Ont perdu leur densité
Regarde derrière les nuages il y a toujours le ciel bleu azur qui, lui,
Vient toujours en ami, te rappeler tout bas que la joie est toujours à deux pas
Il m’a dit : « prends patience, mon ami, prends patience.
Vers un nouveau rivage ton cœur est emporté et l’ancien territoire t’éclaire de ses phares »
Regarde en-dessous de la nuit, il y a toujours le jour qui pose ses lumières
Sur un coin de la Terre, te rappelant tout bas que la joie est toujours à deux pas.
Je te dis : « prends patience, mon ami, prends patience,
Vers un nouveau rivage, ton cœur est emporté et l’ancien territoire t’éclaire de ses phares »
Regarde derrière les nuages il y a toujours le ciel bleu azur qui, lui,
Vient toujours en ami, te rappeler tout bas que la joie est toujours à deux pas
Il m’a dit : « prends patience, mon ami, prends patience.
Vers un nouveau rivage ton cœur est emporté et l’ancien territoire t’éclaire de ses phares »